À l’heure où le monde culturel fait preuve d’imagination et de solidarité pour nous réconforter, nous nourrir, notre cher partenaire Théâtre Ouvert et ses auteurs·trices offrent la possibilité de lire les derniers titres de leur collection Tapuscrit. Sur simple demande à nl@theatreouvert.com
◦◦◦ A PARTÉ, de Françoise Dô
Tapuscrit 139 (2018)
Nicole est de retour dans la région.
Elle refait sa vie avec son nouvel amant, Chat.
Mais Stéphane, son mari dont elle est séparée depuis quelques mois, voit en ce retour l’occasion de la reconquérir. Il commence à la suivre à son insu.
Qu’est-on prêt à faire pour conserver sa famille ?
◦◦◦ Pour ton bien / Per il tuo bene
de Pier Lorenzo Pisano
Tapuscrit 140 (2018)- bilingue français/italien
Le fils aîné a depuis longtemps quitté la maison. La mère l’appelle pour qu’il revienne car « Papa ne va pas bien ». Le cercle familial – mère, fils et frère, grands-mères, tonton – se reconstitue temporairement autour de la figure mystérieusement absente du père. La mère est envahissante, le fils prodigue, et le frère cadet, toujours petit.
Cette immersion soudaine au sein de la famille réveille les souvenirs, les rêves inaboutis, les habitudes et les non-dits. Et toujours l’amour qu’on ne dit pas et la tendresse qui affleure.
◦◦◦ Les Inamovibles
de Sèdjro Giovanni Houansou
Tapuscrit 141 (2019)
Malik se jette sous un train, pour ne pas mourir de honte en rentrant au pays, les mains vides… Lamine, contre la volonté de sa mère est parti à l’aventure, par la route clandestine. Jeté dans la Méditerranée par ses covoyageurs, il décide de revenir à la maison. Mais si le départ a été possible, le retour semble réserver d’autres surprises.
En dix mouvements, la pièce traverse plusieurs espaces colorés et fait parler des Colères, des Jeunesses et des Consciences… tout en pénétrant dans l’intime des personnages. Ceux qui sont partis et ceux qui restent.
◦◦◦ La Truite
de Baptiste Amann
Tapuscrit 143 (2020)
C’est dimanche. Un couple proche de la retraite a invité ses trois filles pour fêter les soixante ans du père. Il a surtout une annonce à faire. Les filles débarquent avec leurs conjoints et enfants ; la cadette, lacto-pesco-végétarienne, a apporté une truite ; elle ne mangera pas la traditionnelle blanquette de veau. Entrée, plat, dessert, le repas familial devient la scène de règlements de comptes allant crescendo, entre rires et larmes.
◦◦◦ L’Araignée
de Charlotte Lagrange
Tapuscrit 144 (2020)
Elle travaille toujours dans l’Aide sociale à l’enfance.
Mais plus avec les MNA, les mineurs non accompagnés.
On préfère ça, qu’elle ne le fasse plus.
Son rôle, c’était de s’occuper des dossiers, les 250 dossiers des enfants étrangers accueillis dans son département.
Elle devait s’appliquer, pas s’impliquer.