Lundi 20 janvier à 18h à la Mgi
Le réalisateur Antarès Bassis présentera son film documentaire
La Ville Monde
Mars 2016. A 40 km de Calais (et de l’ancienne « Jungle »), dans la petite ville de Grande-Synthe, Damien Carême, le maire, ouvre un camp humanitaire pour 2 500 réfugiés, s’opposant ainsi à l’Etat. Il travaille avec deux ONG et tous espèrent que ce camp d’un nouveau type, ouvert et humain, devienne un exemple…
Un architecte, spécialiste en architecture des risques majeurs, apporte son expertise et sa vision. Et si le camp devenait une extension de la ville? L’histoire nous prouve que bien des bidonvilles à travers le monde sont à terme devenus des quartiers urbains. Mais sur place, l’architecte utopiste se cogne sans cesse à la réalité du terrain…
Sur une période de 18 mois, le réalisateur a suivi cette expérience dans toute sa complexité, ses espoirs et ses impasses. Le film questionne le rôle de chacun dans l’accueil des réfugiés, ouvrant la voie à une réflexion sur le long-terme sur cet « impensé » politique.
Version 52, sélectionné au FIPADOC, FIGRA, DOUARNENEZ, GRAND BIVOUAC
Entrée libre sur réservation
A propose du réalisateur
Remarqué, dans le milieu du court métrage avec deux films multi récompensés, « L’Emploi vide » et « Porteur d’hommes », Antarès Bassis, co-crée en 2016 la série d’anticipation « Trepalium » pour Arte, autour d’une ville, et sa population, minée par la souffrance au travail et une société capitaliste à bout de souffle.
En 2017, il co-réalise avec Pascal Auffray le documentaire « En Equilibre » (FIPA d’Or 2018 et Etoile de la SCAM 2019). En 2018, il réalise son premier son premier long-métrage documentaire « la Ville Monde » sur l’expérience du camp de réfugiés de Grande-Synthe.
En 2019, il collabore avec le réalisateur Emmanuel Gras sur « Colère » documentaire sur le mouvement des Gilets Jaunes et termine la post-production d’un nouveau documentaire avec Pascal Auffray : « les Gamins de Menilmontant », confrontation d’enfants de primaire avec des rescapés juifs des rafles du Vel d’Hiv.
Antarès Bassis oriente ses projets d’écriture et de réalisation autour d’un même désir : parler du monde actuel à travers des formes cinématographiques fortes que cela soit en fiction ou pour le documentaire.