La Maison du geste et de l’image donne carte blanche à la metteure en scène Marion Privat et à la poétesse Maram Al-Masri avec la complicité d’Emmanuelle Monteil,
Jeudi 13 février 2025 à 19h
Quand la poésie souffle un vent de liberté.
Une ode aux femmes d’ici et d’ailleurs.
Entrée libre sur réservation :
« Les femmes qui me ressemblent »
Jeudi 13 février
À 19h
À la Mgi
RéserverLes femmes qui me ressemblent
Plus qu’une intention
Une envie …Les poèmes de Maram al-Masri résonnent, vibrent, transforment et bouleversent longtemps après leur lecture.
Avec une puissance d’évocation mais sans emphase, Maram al-Masri met en lumière
la fragilité de nos existences.
Face aux dérives du monde, elle s’accroche au pouvoir des mots pour échapper à la souffrance et éviter le naufrage.
Elle porte la voix des femmes, elle nous rassemble.
Sa poésie nous invite à penser, dénoncer, résister, oser… à nous libérer.La scène nous permet cet espace de liberté, où l’on peut saisir le monde avec des mots. Faire se rencontrer l’illusion et la réalité pour échapper au fracas.
Plus qu’une intention ;
J’ai eu le désir de passer du dire au jeu.
Ses poèmes sont la scène d’un théâtre où son histoire, ses désillusions, son exil, ses espoirs, ses désirs, ses pensées les plus intimes se mêlent à la grande Histoire.Pour Maram al-Masri : “écrire c’est vivre au bord d’une falaise et s’accrocher à un brin d’herbe “
Jouer c’est se saisir du pouvoir des mots pour créer la réalité , la transgresser, la partager Amener la vie.Quelle chance !
La rencontre avec Maram al-Masri, une autrice à l’écoute, généreuse et curieuse qui m’a fait confiance et m’a laissé jouer avec ses mots.
Je la remercie.Les femmes qui me ressemblent
sont des extraits de différents recueils (éditions Bruno Doucey)
Elle va nue la liberté, Les âmes aux pieds nus, Le retour de Wallada, La robe froissée, Le rapt, Cerise rouge sur carrelage blanc.
Marion Privat
Elle suit des stages dirigés par Pierre Aïm metteur en scène et directeur du Théâtre Pourpre (Paris 2e) ; Elle intègre sa compagnie et sous sa conduite
Comédienne, elle interprète les pièces de Molière, Goldoni, Shakespeare, Labiche, Claudel, Obaldia, T.Williams, Dario Fo ; à Paris et à Avignon
Formation et stages Etienne Decroux avec le théâtre du mouvement avec Claire Hegen et Ivan Bacciocchi
Master Class et formation avec Sylvain Maurice à la Manufacture des oeillets
et au Théâtre de la Cité Universitaire avec Vladislav Znorko
En commedia dell’ arte , sous la conduite de Carlo Boso elle joue à L’Albatros, au festival de rue de Paris et pour les tréteaux nomades.
En 2001, elle crée la Compagnie Mille et un Chemins et se consacre à la mise en scène
La première gorgée de bière, café lecture P. Delerm ; Fin d’été à Baccarat de P. Myniana Théâtre de Nesle, Chroniques des jours et des nuits entières, X.Duringer, en appartement, La nuit des assassins, J. Triana, Théâtre de l’Orme.
Réalisation des Oublieux, commande du Mystère Bouffe sur la mémoire Urbaine Création bord plateau autour de différents thèmes : la peur ; la solitude, l’exclusion, le harcèlement au travail au théâtre Darius Milhaud
J’ai rendez-vous dans la classe de votre enfant de Eloïse Langlois, Théâtre du Temps à Paris
seule en scène elle joue :
le Groenland, de Pauline Sales à Avignon et en tournée
et dans Zoom de Gilles Granouillet, aux Loges à Paris et en tournée
Parallèlement , elle joue dans des courts-métrages pour la Fémis.
Intervient en milieu scolaire du primaire au collège et propose des ateliers de théâtre dans les centres d’animation , d’adolescents et d’adultes, à l’école d’infirmières ; à l’E.N.I, et réalise un spectacle avec chacun
Avec la Maison du Geste et de l’Image qui offre aux jeunes la découverte de l’écriture contemporaine, elle participe aux côtés des enseignants et des auteurs de théâtre contemporain à l’apprentissage artistique et fait du théâtre une aventure collective.
Maram al-Masri
Maram al-Masri passe les vingt premières années de sa vie à Lattaquié, ville située au bord de la mer, près de l’île de Chypre. Elle y passe une enfance heureuse avec ses parents, ses trois frères et sa sœur.
« Je me souviens tous les matins sur le chemin de l’école le long du port cette route sinueuse à proximité du Café de la Jeunesse où se retrouvaient les vieux du quartier, mon cœur se serre… » (dans Habitante de la Terre éditions Sous la Lime).
Après des études de littérature anglaise à l’Université de Damas et en Angleterre, elle s’exile en France en 1982 et s’installe à Paris où elle vit encore. Aujourd’hui, elle se consacre exclusivement à l’écriture, à la poésie et à la traduction. Maram al-Masri écrit en arabe et en français et s’auto-traduit. Ses poésies ont été traduites dans de nombreuses langues livres, anglais, catalan, corse, espagnol, iranien, italien, macédonien, chinois maltais, serbe, suédois, turc, etc. ).
La voix féminine de Maram al-Masri est une voix incontournable dans la poésie arabe contemporaine. Avec une simplicité et un lyrisme désarmant et percutant, Maram al-Masri écrit sur des thèmes universels que sont l’amour, la douleur, l’exil, la nostalgie et la liberté. Avec, en ligne de mire, un seul désir : que le monde retrouve la paix, la liberté et la fraternité. Écrire pour Maram al-Masri est un acte militant, une recherche perpétuelle de la vérité et du sacré.
« L’acte d’écrire n’est-il pas un acte scandaleux en soi ? Écrire c’est apprendre à se connaître dans ses pensées les plus intimes. Oui, je suis scandaleuse car je montre ma vérité et ma nudité de femme. Oui je suis scandaleuse car je crie ma douleur et mon espoir, mon désir, ma faim et ma soif. Écrire c’est décrire les multiples visages de l’homme, le beau et le laid, le tendre et le cruel. Écrire c’est mourir devant une personne qui te regarde sans bouger. C’est se noyer devant un bateau qui passe tout près sans te voir. Écrire c’est être le bateau qui sauvera les noyés. Écrire c’est vivre sur le bord d’une falaise et s’accrocher à un brin d’herbe ». (dans Le rapt aux éditions Bruno Doucey).
Elle est Ambassadrice du Secours Populaire et Ambassadrice de la Camera Arte de Reggio Calabria en Italie.elle est citoyenne d honneur et membre des parlement des écrivaines francophones
Elle s’investit également contre la violence faite aux femmes. Elle a consacré un de ses ouvrages à cette thématique : Les Âmes aux pieds nus [archive] paru en 2023 aux éditions Bruno Doucey. Elle participe à de nombreux festivals nationaux et internationaux de littérature et de poésie.
Informations pratiques
42 rue Saint-Denis 75001 Paris
Châtelet – Lignes 1, 4, 7, 11, 14
Rambuteau – Ligne 11
Châtelet-les-Halles – RER A, B, D – Sortie Porte Lescot
01 42 36 33 52
contact[at]mgi-paris.org
festival de rue de Paris